Le troupeau

slide3

Le troupeau est composé d’environ 360 têtes de bétail, avec environ 135 vaches mères et toute leur descendance. L’objectif est de produire des reproducteurs. Le travail de sélection effectué est donc très rigoureux dans le choix des taureaux utilisé et dans la conduite du troupeau. Et ce depuis près de 50 ans…

Mode de reproduction

Mise à la reproduction des génisses Au moment de la première mise à la reproduction qui a lieu traditionnellement pour des vêlages à 3 ans, nous trions quelque peu les génisses sur des critères de morphologie et de caractère. Les moins bonnes sont mises à l’embouche, et les autres sont inséminées ou mises au taureau à partir du 20 février. Les inséminations artificielles se font avec des taureaux du troupeau (Fric Frac et Iroquois pour les plus grosses et Uzes) et des taureaux connecteurs (environ 10 %) pour permettre justement la connexion. L’insémination est pratiquée tant que les bêtes sont en bâtiments, la saillie naturelle prenant le relais courant mars avec la mise à l’herbe. Depuis 2010, nous mettons à la reproduction une vingtaine de génisses parmi les plus développées pour un vêlage anticipé à 2 ans. L’idée est de réduire le nombre d’animaux « improductifs », d’autant plus que la grande valeur génétique de notre troupeau nous permet d’avoir des génisses dont la maturité physiologique pour une mise à la reproduction est avancée. Mise à la reproduction des vaches De la même manière que les génisses, les vaches sont mises à la reproduction après un tri sur la morphologie et sur leur production. Tant que les vaches sont en bâtiments (jusqu’à fin mars – début avril), une partie des multipares est inséminée là aussi avec des taureaux du troupeau (Fric Frac, Iroquois, Jupiter, Veneur, Episode) ou des taureaux connecteurs, « Grands Raceurs » pour la plupart. Vêlages Début décembre, après environ 41 semaines de gestation, les vêlages débutent. Ils se poursuivent jusque vers la fin avril. Les veaux sont sevrés à l’automne, vers l’âge de 7 à 9 mois.

Mode alimentaire

Les 138 ha de prairies sont utilisés en intégralité pour l’alimentation du troupeau. Nos vaches mangent l’herbe à toutes les « sauces » : sous forme de foin, de regain, d’herbe enrubannée et bien sûr en pâturage qui constitue le mode d’alimentation prépondérant. Quant aux cultures, elles sont en grande partie auto consommées sous forme de concassé fermier, ce qui limite les achats extérieurs aux seuls minéraux et autres compléments protéiques.

enrub